Mythe vs. Réalité : L'agriculture biologique et le bien-être animal

1. Les aliments biologiques ne sont qu’une autre tendance santé coûteuse.

Mythe

Réalité

Vous avez raison ! C’est un mythe.

Choisir des aliments biologiques est une pratique qui bénéficie non seulement à notre santé, mais aussi à l’environnement. La production d’aliments biologiques au Canada repose sur quatre principes :

• Santé : L’agriculture biologique doit maintenir et améliorer la santé du sol, des plantes, des animaux, des humains et de la planète dans son ensemble.

• Écologie : L’agriculture biologique doit être basée sur des systèmes écologiques vivants et des cycles, travailler avec eux, les imiter et contribuer à les soutenir.

• Équité : L’agriculture biologique doit reposer sur des relations qui assurent l’équité en ce qui concerne l’environnement commun et les opportunités de vie.

• Soins: L’agriculture biologique doit être gérée de manière précautionneuse et responsable pour protéger la santé et le bien-être des générations actuelles et futures, ainsi que de l’environnement.

En nous basant sur ces principes, nous croyons que nous pouvons créer un système alimentaire et agricole biologique régénératif et résilient qui profite de plusieurs façons aux Canadiens.

En réalité, c’est un mythe.

Choisir des aliments biologiques est une pratique qui bénéficie non seulement à notre santé, mais aussi à l’environnement. La production d’aliments biologiques au Canada repose sur quatre principes :

• Santé : L’agriculture biologique doit maintenir et améliorer la santé du sol, des plantes, des animaux, des humains et de la planète dans son ensemble.

• Écologie : L’agriculture biologique doit être basée sur des systèmes écologiques vivants et des cycles, travailler avec eux, les imiter et contribuer à les soutenir.

• Équité : L’agriculture biologique doit reposer sur des relations qui assurent l’équité en ce qui concerne l’environnement commun et les opportunités de vie.

• Soins: L’agriculture biologique doit être gérée de manière précautionneuse et responsable pour protéger la santé et le bien-être des générations actuelles et futures, ainsi que de l’environnement.

En nous basant sur ces principes, nous croyons que nous pouvons créer un système alimentaire et agricole biologique régénératif et résilient qui profite de plusieurs façons aux Canadiens.

2. Le bétail biologique signifie simplement que les animaux ont été nourris avec des aliments biologiques et qu'ils n'ont pas reçu d'antibiotiques.

Mythe

Réalité

Vous avez raison ! C’est un mythe.

Les Normes canadiennes sur la culture biologique imposent des exigences strictes en matière de bien-être animal, notamment des limites sur les densités d’élevage. Le bétail biologique doit également bénéficier d’un air frais, de la lumière du soleil et d’un accès à l’extérieur lorsque les conditions météorologiques le permettent.

Ces pratiques contribuent à minimiser le stress, à promouvoir une bonne santé et à prévenir les maladies.

Par exemple, les volailles biologiques ne peuvent pas être maintenues en cages en batteries ; au lieu de cela, les agriculteur⋅rices doivent fournir des conditions de vie qui tiennent compte de la santé et du comportement naturel des volailles, notamment un accès libre aux pâturages, des parcours en plein air et d’autres zones d’exercice, sous réserve des conditions météorologiques et du sol. (2)

2 https://www.publications.gc.ca/site/eng/9.854643/publication.html

En réalité, c’est un mythe.

Les Normes canadiennes sur la culture biologique imposent des exigences strictes en matière de bien-être animal, notamment des limites sur les densités d’élevage. Le bétail biologique doit également bénéficier d’un air frais, de la lumière du soleil et d’un accès à l’extérieur lorsque les conditions météorologiques le permettent.

Ces pratiques contribuent à minimiser le stress, à promouvoir une bonne santé et à prévenir les maladies.

Par exemple, les volailles biologiques ne peuvent pas être maintenues en cages en batteries ; au lieu de cela, les agriculteur⋅rices doivent fournir des conditions de vie qui tiennent compte de la santé et du comportement naturel des volailles, notamment un accès libre aux pâturages, des parcours en plein air et d’autres zones d’exercice, sous réserve des conditions météorologiques et du sol. (3)

3 https://www.publications.gc.ca/site/eng/9.854643/publication.html

3. À l'échelle mondiale, plus d'antibiotiques sont utilisés pour la production animale que pour la santé humaine.

Mythe

Réalité

En réalité, c’est un fait.

Dans le monde entier, on utilise plus d’antibiotiques pour l’élevage et la vente de produits d’origine animale que pour le traitement des humains — et les implications ne se limitent pas au bien-être animal et à la qualité alimentaire.

L’Organisation mondiale de la santé a identifié la surutilisation d’antibiotiques dans la production animale comme un facteur contribuant à l’augmentation de la résistance aux antibiotiques chez les bactéries et les maladies qu’elles provoquent — tant pour les animaux d’élevage que pour les humains.

La bonne nouvelle est qu’il existe un risque moindre de développement de la résistance aux antibiotiques chez les bactéries lorsque l’on utilise des pratiques d’élevage biologique. (5)

5 https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/STUD/2016/581922/EPRS_STU(2016)581922_EN.pdf

Vous avez raison ! C’est la réalité.

Dans le monde entier, on utilise plus d’antibiotiques pour l’élevage et la vente de produits d’origine animale que pour le traitement des humains — et les implications ne se limitent pas au bien-être animal et à la qualité alimentaire.

L’Organisation mondiale de la santé a identifié la surutilisation d’antibiotiques dans la production animale comme un facteur contribuant à l’augmentation de la résistance aux antibiotiques chez les bactéries et les maladies qu’elles provoquent — tant pour les animaux d’élevage que pour les humains.

La bonne nouvelle est qu’il existe un risque moindre de développement de la résistance aux antibiotiques chez les bactéries lorsque l’on utilise des pratiques d’élevage biologique. (4)

4 https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/STUD/2016/581922/EPRS_STU(2016)581922_EN.pdf

4. La seule différence entre les aliments biologiques et non biologiques réside dans l'utilisation de pesticides.

Mythe

Réalité

Vous avez raison ! C’est un mythe.

Lorsque vous achetez des aliments certifiés biologiques, vous pouvez être certain⋅e qu’ils ont été soumis à des normes biologiques canadiennes strictes, qui définissent des limites et des interdictions concernant :

• Les pesticides persistants,

• Les engrais macronutriments synthétiques ;

• L’utilisation routinière de médicaments, d’antibiotiques ou d’hormones synthétiques ;

• Le clonage d’animaux ;

• L’ingénierie génétique (les OGM) ;

• Les boues d’épuration (les « biosolides ») ; L’irradiation ; et

• Les colorants alimentaires, arômes, édulcorants, conservateurs et de nombreux autres auxiliaires de transformation et ingrédients dans les aliments transformés.

À Cultivons Biologique Canada, nous croyons que ces normes font une énorme différence pour le bien-être animal, la durabilité et la santé, c’est pourquoi nous militons en faveur d’un soutien accru à l’agriculture biologique à travers le pays.

C’est faux !

Lorsque vous achetez des aliments certifiés biologiques, vous pouvez être certain⋅e qu’ils ont été soumis à des normes biologiques canadiennes strictes, qui définissent des limites et des interdictions concernant :

• Les pesticides persistants,

• Les engrais macronutriments synthétiques ;

• L’utilisation routinière de médicaments, d’antibiotiques ou d’hormones synthétiques ;

• Le clonage d’animaux ;

• L’ingénierie génétique (les OGM) ;

• Les boues d’épuration (les « biosolides ») ; L’irradiation ; et

• Les colorants alimentaires, arômes, édulcorants, conservateurs et de nombreux autres auxiliaires de transformation et ingrédients dans les aliments transformés.

À Cultivons Biologique Canada, nous croyons que ces normes font une énorme différence pour le bien-être animal, la durabilité et la santé, c’est pourquoi nous militons en faveur d’un soutien accru à l’agriculture biologique à travers le pays.

5. Un meilleur bien-être animal peut également avoir des impacts positifs sur la qualité des produits animaux.

Mythe

Réalité

En réalité, c’est un fait.

Un meilleur bien-être animal peut également avoir des impacts positifs sur la qualité des produits animaux. Par exemple, les animaux élevés selon des pratiques biologiques ont un accès abondant à des aliments comme l’herbe et le trèfle, riches en acides gras oméga-3. On a constaté que le lait biologique contient en moyenne environ 50 % d’acides gras oméga-3 de plus. (9)

9 https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/STUD/2016/581922/EPRS_STU(2016)581922_EN.pdf

C’est exact.

Un meilleur bien-être animal peut également avoir des impacts positifs sur la qualité des produits animaux. Par exemple, les animaux élevés selon des pratiques biologiques ont un accès abondant à des aliments comme l’herbe et le trèfle, riches en acides gras oméga-3. On a constaté que le lait biologique contient en moyenne environ 50 % d’acides gras oméga-3 de plus. (8)

8 https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/STUD/2016/581922/EPRS_STU(2016)581922_EN.pdf

6. Selon les Normes canadiennes sur la culture biologique, le traitement médical ne doit pas être refusé aux animaux malades ou blessés pour préserver leur statut biologique.

Mythe

Réalité

En réalité, c’est un fait.

Si les méthodes biologiques ne sont pas suffisantes, des médicaments appropriés doivent être utilisés pour rétablir la santé.

Si des antibiotiques sont utilisés, la viande de l’animal ne sera pas vendue comme biologique. Le lait de l’animal peut être considéré comme biologique après une période de retrait spécifiée.

C’est exact.

Si les méthodes biologiques ne sont pas suffisantes, des médicaments appropriés doivent être utilisés pour rétablir la santé.

Si des antibiotiques sont utilisés, la viande de l’animal ne sera pas vendue comme biologique. Le lait de l’animal peut être considéré comme biologique après une période de retrait spécifiée.

7. Les produits certifiés biologiques ont suivi un processus de certification strict pour garantir qu'ils respectent les Normes canadiennes sur la culture biologique.

Mythe

Réalité

En réalité, c’est un fait. Les produits certifiés biologiques ont suivi un processus de certification strict pour garantir qu’ils respectent les Normes biologiques canadiennes, réglementées par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Pour la plupart des agriculteur⋅rices qui demandent la certification pour la première fois, le processus depuis le moment de leur demande prendra un minimum de 15 mois. Au moins 36 mois doivent s’être écoulés depuis la dernière utilisation de substances interdites pour obtenir la certification biologique. Les exploitant⋅e⋅s biologiques sont inspecté⋅e⋅s annuellement par des organismes de certification biologique pour s’assurer qu’ils et elles continuent de respecter les Normes biologiques canadiennes.

Lorsque vous achetez des produits importés portant le logo Biologique Canada, vous pouvez également être certain⋅e qu’ils respectent les normes. Après un examen attentif, si l’ACIA conclut que les normes biologiques d’un autre pays sont comparables aux nôtres, le Canada peut signer un accord d’équivalence. Les produits qui répondent aux exigences d’équivalence peuvent recevoir le logo Biologique Canada.

C’est exact. Les produits certifiés biologiques ont suivi un processus de certification strict pour garantir qu’ils respectent les Normes biologiques canadiennes, réglementées par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Pour la plupart des agriculteur⋅rices qui demandent la certification pour la première fois, le processus depuis le moment de leur demande prendra un minimum de 15 mois. Au moins 36 mois doivent s’être écoulés depuis la dernière utilisation de substances interdites pour obtenir la certification biologique. Les exploitant⋅e⋅s biologiques sont inspecté⋅e⋅s annuellement par des organismes de certification biologique pour s’assurer qu’ils et elles continuent de respecter les Normes biologiques canadiennes.

Lorsque vous achetez des produits importés portant le logo Biologique Canada, vous pouvez également être certain⋅e qu’ils respectent les normes. Après un examen attentif, si l’ACIA conclut que les normes biologiques d’un autre pays sont comparables aux nôtres, le Canada peut signer un accord d’équivalence. Les produits qui répondent aux exigences d’équivalence peuvent recevoir le logo Biologique Canada.

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