Groupe de travail sur l’agriculture biologique

Valoriser et maximiser les bénéfices liés à l’agriculture biologique
Impacts économiques et environnementaux du bio et recommandations stratégiques pour le Canada

Tripler la superficie sous régie biologique pourrait dégager 1,73 milliards $ sur 10 ans pour les agriculteurs canadiens.

Le secteur agricole du Canada fait face à des défis croissants : frictions commerciales, événements météorologiques extrêmes plus fréquents, pressions financières à la hausse. Ces défis confirment la nécessité de diversifier et de renforcer la résilience de la production, de la distribution et du commerce agricoles.

Un nouveau rapport du Groupe de travail sur l’agriculture biologique démontre que la production biologique est un outil puissant permettant d’accroître la rentabilité des fermes, de satisfaire la demande canadienne et mondiale et de contribuer à l’atteinte de nos objectifs en matière de climat et de biodiversité.

Le Groupe de travail sur l’agriculture biologique, convoqué par Cultivons biologique Canada, a réuni des agriculteurs, des chercheurs, et des experts en politiques pour identifier les impacts, les coûts et les rendements de l’expansion de l’agriculture biologique au Canada et pour fournir des recommandations stratégiques fondées sur des données probantes.

Pourquoi c’est important
The New Farm Centre, Creemore, ON
  • Le marché biologique du Canada vaut plus de 9 milliards $ (en hausse par rapport à 6,38 milliards $ en 2019, 5e plus important au monde).
  • La production nationale stagne, l’écart entre l’offre et la demande se creuse et les importations augmentent. Accroître la production biologique permettrait aux agriculteurs canadiens d’accaparer une plus grande part de ce marché dynamique, que ce soit ici ou à l’étranger.
  • Des investissements publics stratégiques pourront dégager des milliards en revenus agricoles, renforcer la compétitivité et offrir des avantages environnementaux mesurables.
Principales conclusions du rapport
Winter Sun Farm, Bella Coola, BC
Le rapport révèle que l’agriculture biologique au Canada :
  • Génère un bénéfice net plus élevé pour les agriculteurs (de 117 % par acre).
  • Entraîne des coûts de transition élevés à court terme (les bénéfices étant généralement négatifs pendant la période de conversion).
  • Favorise la biodiversité (d’oiseaux, de plantes, d’insectes).
  • Maintient et améliore la santé du sol (taux moyens de carbone organique du sol (COS) plus élevés).
  • Réduit les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 35 % par unité de surface et de 15 % par unité de production.
  • Consomme jusqu’à 50 % moins d’énergie tout en étant jusqu’à 40 % plus écoénergétique, selon des essais à long terme dans les Prairies.
  • Applique davantage que les fermes non biologiques des pratiques de gestion bénéfiques (PGB) clés, telles les rotations diversifiées, les cultures de couverture, les engrais verts et les habitats aménagés, ce qui engendre des bénéfices écologiques et agronomiques spécifiques.
La croissance du secteur biologique contribuera à l’atteinte des objectifs politiques du Canada
En fonction de ces conclusions, le Groupe de travail a déterminé qu’un triplement de la superficie sous régie biologique au Canada aurait les impacts économiques et environnementaux suivants :
  • Générer des revenus agricoles net supplémentaires de 1,73 milliards $ sur 10 ans (1,73 million $ par an), y compris les coûts de transition.
  • Chaque dollar investi dans l’aide à la conversion vers le bio génère presque 8 dollars en bénéfices nets supplémentaires pour les agriculteurs.
  • Réduire de 769 kt CO₂ eq par an les émissions de GES, ce qui réduirait de 1 % les émissions agricoles au Canada.
  • Accroître la biodiversité tout en maintenant et améliorant la santé des sols sur une plus grande superficie agricole.
  • Augmenter de 40% le nombre de producteurs biologiques certifiés.
  • Réduire l’utilisation d’engrais azotés synthétiques (N) de 79,5 millions de kg N/an, ce qui représente 14 % de l’objectif de réduction des émissions d’engrais du Canada.
  • Réduire l’utilisation des pesticides de 1,8 millions de kg de matière active/an.
  • Bonifier l’offre de produits biologiques au Canada et à l’étranger en aidant les agriculteurs à mieux répondre à la demande.
  • Offrir l’opportunité aux producteurs de s’adapter aux impacts des changements climatiques.

Lisez l’analyse dans nos rapports techniques sur l’économie, l’environnement, les projections de croissance et les politiques.

Comment les dépenses du Canada sur le secteur biologique se comparent-t-elles ?

Le rapport du Groupe de travail sur l’agriculture biologique montre que le Canada accuse un retard par rapport à nos concurrents internationaux. 

Les grands concurrents agricoles du Canada ont des politiques et des programmes consacrés à la promotion et l’accroissement de la production biologique. Ils investissent bien plus dans leurs secteurs biologiques que le Canada.

  • Les États-Unis dépensent 8 fois plus par acre sur le soutien du secteur.
  • L’Union européenne dépense au-delà de 200 fois plus en moyenne.

Le moment est venu pour le Canada de saisir l’occasion biologique.

Recommandations politiques
Upland Organics, Wood Mountain, SK

Le rapport préconise un investissement public annuel de 68,5 millions $ afin de tripler et renforcer l’agriculture biologique au Canada, en privilégiant :

  • La réduction des barrières à la transition par le soutien financier et technique aux nouveaux producteurs biologiques.
  • L’aide aux producteurs biologiques existants afin de combler les écarts de rendement, d’améliorer la rentabilité et de maximiser les avantages environnementaux et l’innovation.
  • De nouveaux débouchés pour les produits biologiques.

La mise en œuvre peut se baser sur le Cadre stratégique pour l’agriculture, ce qui assurera la souplesse pour les provinces à l’intérieur d’une coordination nationale.

Groupe de travail sur l’agriculture biologique

Coprésidents du groupe de travail sur l’agriculture biologique
Dan Brisebois

Ferme Tournesol – Dorion-Vaudreuil, QC

Les pensées de Dan sont partagées entre les feuilles de calcul agricoles et les semences. En ce qui concerne les feuilles de calcul, Dan dirige la Farmer Spreadsheet Academy afin d’aider les agriculteurs à acquérir les outils et les astuces nécessaires pour mieux gérer leur exploitation. Il est coauteur de Crop Planning for Organic Vegetable Grower. En ce qui concerne les semences, Dan anime le podcast Seed Growers et tient un blogue sur l’agriculture et les semences à l’adresse www.danbrisebois.com. Dan Brisebois est également l’un des agriculteurs fondateurs de la coopérative agricole Tourne-Sol à Les Cèdres, au Québec. Tourne-Sol cultive des semences biologiques pour une boutique en ligne et un programme de vente en gros, ainsi que des légumes biologiques pour 500 paniers hebdomadaires.

Lisa Kitt

The Homestead Farm – Goodfare, AB

Lisa Kitt exploite une ferme biologique mixte à Goodfare, en Alberta, avec son mari Donovan. Ils cultivent la même terre que son beau-père, Jerry Kitt, qui est certifié biologique depuis les années 1980. Entre les deux exploitations, ils élèvent des bovins nourris à l’herbe, des porcs et des volailles en pâturage, exploitent un jardin maraîcher de deux acres, élèvent des poules pondeuses et cultivent des micro-pousses. Lisa a grandi dans une ferme biologique produisant du bœuf et des graines de luzerne, ce qui lui a permis d’acquérir de solides bases en matière d’agriculture biologique. Elle participe au programme d’apprentissage de Young Agrarians, où elle inspire et forme la prochaine génération d’agriculteurs. Dans le passé, elle a travaillé avec les jeunes agriculteurs de la National Farmers Union et s’est initiée au travail politique.

Ian Cushon

Moose Creek Organic Farm – Oxbow, SK

Ian et Jo-Anne Cushon, ainsi que leur fils Liam, exploitent la ferme biologique Moose Creek Organic Farm (MCOF). Certifiée biologique depuis 1989, ils cultivent du blé, de l’avoine, du lin, du chanvre et des graines de luzerne sur plus de 5 000 acres cultivés dans la zone de sol noir mince du sud-est de la Saskatchewan. Ian est l’ancien président du Saskatchewan Organic Development Council et ancien membre du conseil consultatif du Centre d’agriculture biologique du Canada. Ian a fait de nombreuses présentations et rédigé de nombreux articles de journaux sur l’agriculture biologique. En 2011, le magazine Country Guide a désigné Ian comme l’un des 12 agriculteurs les plus influents du Canada. En 2024, Ian et Jo-Anne ont reçu le prix d’agriculteur biologique exceptionnel de Sask Organics en reconnaissance de leur contribution à l’agriculture biologique.

Katie Fettes

Canadian Organic Growers

Katie Fettes est directrice des politiques et de la recherche chez Canadian Organic Growers, où elle gère les portefeuilles de politiques et de recherche de l’organisation. Auparavant, elle a travaillé dans le domaine des politiques et de la recherche agricoles au niveau fédéral aux États-Unis, ainsi que dans le secteur agricole à l’échelle mondiale, où elle a cofondé plusieurs organisations qui aident les agriculteurs à atténuer les effets du changement climatique et à s’y adapter grâce à l’agroécologie. Katie est titulaire d’une maîtrise en conflits, sécurité et développement du King’s College de Londres.

Équipe de recherche
Margaret Graves

CABC, Chercheur principal, grandes cultures

Margaret est consultante et rédige des documents techniques sur la gestion des pâturages et la recherche en agriculture biologique. Elle a obtenu une maîtrise en sciences sur l’amélioration des pâturages ovins en Nouvelle-Écosse et travaille depuis comme chef de projet et communicatrice dans le domaine de l’agriculture. Elle a notamment occupé le poste de responsable de programme au Centre d’agriculture biologique du Canada (OACC) de l’université Dalhousie, où elle gérait le programme national de recherche Organic Science Cluster. En 2022, Margaret a quitté son poste à l’université pour se lancer dans l’agriculture, travaillant comme responsable des champs à Holdanca Farms, une exploitation diversifiée d’élevage en pâturage. Elle a également travaillé avec des agriculteurs en Afrique de l’Ouest et de l’Est, étudié la question de la succession agricole au Canada, et géré et dirigé des marchés fermiers à Terre-Neuve et en Nouvelle-Écosse.

Tristin Bouwman

UCB, chercheur principal, cultures horticoles

Tristin Bouwman est consultant et chercheur spécialisé dans la production alimentaire durable. Tristin possède une expérience dans la modélisation des émissions au niveau des exploitations agricoles, la gestion agricole en tant que producteur commercial, la recherche sur l’insécurité alimentaire en Afrique et l’évaluation critique des interventions agricoles intelligentes face au climat. Tristin est diplômé de l’université de Wageningen aux Pays-Bas et de l’université de Guelph. Il poursuit actuellement des études de doctorat à la faculté des systèmes fonciers et alimentaires de l’université de Colombie-Britannique.

Dr Aaron De Laporte

Université de Guelph, Chercheur principal, aspects économiques

Le programme de recherche d’Aaron examine les compromis environnementaux et économiques liés à l’adoption de pratiques agricoles innovantes à l’aide de modèles bioéconomiques et de transport spatiaux. Il a étudié diverses pratiques au Canada et aux États-Unis, notamment la gestion des zones humides, la bioénergie et la génomique. Ses recherches actuelles portent sur les pratiques de gestion bénéfiques, telles que la gestion de l’azote 4R, l’agriculture de précision et les cultures de couverture, ainsi que la production biologique.

Stéphanie Lavergne

UQAT, Chercheur principal, co-bénéfices

Stéphanie Lavergne, agr., M.Sc., est doctorante en agriculture à l’Université Dalhousie, au département des sciences végétales, alimentaires et environnementales. Elle étudie la santé des sols et la dynamique du carbone organique dans les sols dans le cadre de rotations courtes et intensives dans l’est du Canada. Elle a été embauchée comme professeure adjointe en agriculture biologique à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue en juin 2024, où elle était auparavant agente de recherche en production biologique de grandes cultures.

Sarah Wilcott

Université du Manitoba, Modélisation Holos

Sarah Wilcott travaille à l’Université du Manitoba depuis 2019 en tant que technicienne de recherche pour des études agronomiques à long terme. Elle a obtenu une maîtrise en sciences du sol à l’Université de Saskatchewan après avoir travaillé comme géologue en Australie occidentale pendant plusieurs années. Sarah gère l’étude de rotation à long terme de Glenlea et apprécie l’expérience de la culture de nombreuses plantes différentes, ainsi que les défis qui en découlent. Elle aime également la couture, le jardinage et la lecture.

Shenali Madhanaroopan

Riverside Natural Foods, Modélisation Holos

Shenali Madhanaroopan est analyste en impact d’entreprise chez Riverside Natural Foods, maison mère de la marque de collations biologiques MadeGood. Shenali est titulaire d’une maîtrise en études environnementales (MES) en gestion durable de l’Université de Waterloo. Elle se spécialise dans la recherche analytique et la modélisation complète du cycle de vie des systèmes de production biologique et des chaînes de valeur. Shenali a été conférencière principale lors du Sommet biologique de l’Association canadienne du commerce biologique (2020) et a pris la parole lors de la conférence LCAFoods (2022), de la conférence biologique de Guelph organisée par le Conseil biologique de l’Ontario (2023) et d’autres forums. En tant que membre du groupe de travail sur l’agriculture biologique, Shenali plaide en faveur d’une recherche et d’une analyse des données rigoureuses afin de mettre en évidence les avantages de l’agriculture biologique. Shenali se passionne pour la réduction du fossé entre la recherche et les données sur l’agriculture biologique au Canada, l’amélioration de la visibilité et de l’accessibilité des produits biologiques dans le commerce de détail, et la sensibilisation du public à la nature et à l’importance réelles des pratiques biologiques.

Jackie Clark

EFAO, Analyste des grandes cultures

Jackie souhaite contribuer à un système alimentaire plus juste et plus équitable. Elle gère le programme des petites céréales de l’EFAO, qui aide les agriculteurs à prendre conscience des avantages d’une rotation diversifiée des cultures. Elle se passionne pour l’innovation et la recherche collaborative dans le secteur agroalimentaire, et s’efforce de mettre les agriculteurs en relation avec les ressources dont ils ont besoin pour améliorer la durabilité de leurs activités. Elle facilite également les liens entre les agriculteurs 2SLGBTQIA+ de l’Ontario. Jackie est titulaire d’un baccalauréat en agriculture et d’une maîtrise en systèmes de culture durables de l’Université de Guelph, où elle a étudié les cultures de couverture et la santé des sols. Elle a travaillé sur un large éventail de projets de recherche dans des contextes divers, tels que les fermes en terrasses du Népal, les champs de soja du Nebraska et les champs de maïs et les laboratoires de biotechnologie agricole ici en Ontario. Après avoir travaillé pendant deux ans comme journaliste agricole, Jackie a acquis une profonde admiration pour le travail acharné et les efforts déployés par les agriculteurs pour produire des aliments sains et nutritifs pour une population croissante, tout en atténuant les effets du changement climatique. Lorsqu’elle n’est pas au bureau, Jackie cultive probablement des légumes biologiques chez Root Radical sur l’île Howe, s’entraîne pour un ultra-marathon ou passe du temps chez elle à câliner ses chats d’accueil.

François Gendreau-Martineau

CETAB+, Modélisation Holos

Dr Xueming Yang

AAC, Chercheur scientifique

Dr Xueming Yang est chercheur scientifique au Centre de recherche et de développement de Harrow de l’AAFC, où il étudie la santé des sols, en s’intéressant particulièrement aux relations entre les pratiques de gestion agronomique (labour, rotation, cultures de couverture) et les caractéristiques et la dynamique du carbone et de l’azote dans les sols.

Dr Craig Drury

AAC, Chercheur scientifique

Dr Drury est un biochimiste spécialisé dans les sols qui développe des pratiques de gestion des sols, des cultures et des nutriments qui améliorent la productivité agricole tout en renforçant la qualité environnementale.

Équipe politiques
Dr Rod MacRae

Université York Analyste Principal des politiques

Rod MacRae est analyste en politique alimentaire et professeur retraité de l’Université York à Toronto. Il a été l’auteur principal du premier Plan stratégique national pour l’agriculture biologique (2002).

Brent Preston

The New Farm Centre, Conseiller en politiques

Avant de devenir agriculteur, Brent a travaillé comme enquêteur en droits de la personne, observateur électoral et journaliste sur quatre continents. Depuis quinze ans, il dirige avec sa femme Gillian The New Farm, une exploitation maraîchère en gros située près de Creemore, en Ontario. La ferme approvisionne des magasins spécialisés et certains des meilleurs restaurants du Canada. Brent intervient régulièrement sur les questions liées à l’alimentation et à l’agriculture, et a écrit pour le Huffington Post, le Globe and Mail et d’autres publications. Son mémoire sur la création d’une ferme durable a été un best-seller national. Brent est l’ancien président de l’Association des agriculteurs écologiques de l’Ontario.

My-Lien Bosch

Association pour le commerce biologique du Canada Liaison politique

My-Lien Bosch est responsable des relations gouvernementales et des affaires réglementaires à l’Association canadienne du commerce biologique (COTA). Elle dirige les activités liées aux politiques, à la réglementation et à la défense des intérêts du secteur biologique au nom de la COTA, y compris le Plan d’action biologique. Avant de se joindre à la COTA, elle était directrice des services techniques à l’Association canadienne de nutrition animale, où elle était responsable des questions techniques, réglementaires et de certification. Elle est titulaire d’une maîtrise en sciences alimentaires de l’Université de Wageningen.

Sophie Duncan

The New Farm Centre, Conseiller en politiques

Sophie est directrice des programmes et des opérations au New Farm Centre for Climate Action, où elle travaille à l’orientation stratégique, à la conception et à la mise en œuvre des programmes, ainsi qu’aux opérations de l’organisation. Auparavant, elle a travaillé comme consultante, chercheuse et chef de projet à la croisée des questions de justice sociale, économique et environnementale, adoptant une approche interdisciplinaire des systèmes alimentaires, de la diversité, de l’équité et de l’inclusion (DEI) et du développement du leadership. Son expérience dans le domaine des systèmes alimentaires comprend un poste de chercheuse Fulbright au Maroc, une collaboration à l’élaboration de stratégies de développement pour une organisation de défense des droits des travailleurs agricoles, un coaching d’équipe sur la justice alimentaire dans la région du Grand Toronto, des recherches sur les comportements en matière de politique alimentaire canadienne et des programmes d’accès à l’alimentation dans le Vermont. Sophie est également coach de projet pour le Leading Social Justice Collective, membre du conseil d’administration du Fair Finance Fund et titulaire d’un MBA de la Rotman School of Management de l’Université de Toronto.

Conseillers
Dr Ralph Martin

Université de Guelph

Ralph C. Martin a grandi dans la ferme familiale à Wallenstein, en Ontario. Après avoir fait partie du club 4-H, il a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en biologie à l’Université Carleton, puis un doctorat en sciences végétales à l’Université McGill. Il a commencé à faire de la recherche et à enseigner au Nova Scotia Agricultural College en 1990, où il s’est rendu compte que les étudiants lui apprenaient aussi des choses. En 2001, il a fondé le Centre d’agriculture biologique du Canada afin de coordonner la recherche et l’enseignement universitaires liés aux systèmes biologiques à travers le Canada. En 2011, il a été nommé professeur et titulaire de la chaire Loblaw en production alimentaire durable à l’Ontario Agricultural College de l’université de Guelph. En 2019, il a pris sa retraite et publié son livre, Food Security.

Dr Andrew Hammermeister

Université Dalhousie

Dr Andrew Hammermeister est directeur du Centre d’agriculture biologique du Canada (OACC) et professeur agrégé à la Faculté d’agriculture de l’Université Dalhousie, en Nouvelle-Écosse, au Canada. L’OACC est le principal facilitateur national en matière de science et de communication biologiques au Canada. Andrew est directeur scientifique de l’Organic Science Cluster, l’initiative nationale coordonnée pour la recherche biologique au Canada. Il siège au comité national d’examen des normes biologiques, à la table de concertation sur le secteur de la durabilité (codirigée par AAFC et l’industrie) et à plusieurs autres comités du secteur biologique, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Andrew est coordinateur, conseiller étudiant et chargé de cours pour le certificat de spécialisation en agriculture biologique proposé par l’université Dalhousie. Andrew a obtenu une licence en agriculture avec une spécialisation en sciences du sol à l’université de Saskatchewan, ainsi qu’une maîtrise en remise en état des terres et un doctorat en écologie appliquée à l’université d’Alberta.

Dr Derek Lynch

Université Dalhousie

Derek Lynch est professeur d’agronomie et d’agroécologie à la Faculté d’agriculture de l’Université Dalhousie (DAL-AC). Il enseigne la science des sols, la gestion des cultures biologiques et l’agriculture urbaine à la DAL-AC. De 2005 à 2015, il a occupé le poste de titulaire de la Chaire de recherche du Canada en agriculture biologique. Il a travaillé avec de nombreuses fermes et groupes de producteurs dans l’est du Canada afin de les aider à relever les défis liés à la production et d’évaluer l’empreinte écologique et environnementale des systèmes agricoles. Ses projets de recherche actuels dans le Canada atlantique et au Québec examinent l’impact des pratiques de gestion des cultures sur le carbone, la santé et la dynamique du biote du sol. Derek a publié plus de 75 articles scientifiques et chapitres de livres basés sur ses recherches. Il rédige également de courts articles destinés à un public plus large sur le lien entre la gestion des sols et la durabilité mondiale.

Dr Caroline Halde

Université de Laval

Caroline Halde, agr., PhD, est professeure agrégée en agriculture biologique et agroécologie à l’Université Laval. Elle a grandi dans une ferme laitière et céréalière biologique au Québec. Elle dirige le laboratoire d’agroécologie de l’Université Laval, une équipe dynamique d’une quinzaine d’étudiants et de techniciens de recherche qui s’intéressent à divers domaines tels que l’agronomie des grandes cultures et des fourrages, les cultures de couverture et la santé des sols. Elle a contribué à la création d’un microprogramme d’études supérieures en agroécologie, nouvellement proposé à l’Université Laval. Elle participe activement à des comités provinciaux et nationaux visant à développer et à soutenir le secteur de l’agriculture biologique.

Dr Martin Entz

Université du Manitoba

Martin Entz est professeur en systèmes de culture et agriculture naturelle à l’Université du Manitoba, où il enseigne aux niveaux du diplôme, du baccalauréat et des cycles supérieurs. Il a fait ses études à l’Université du Manitoba, à l’Université de la Saskatchewan et à l’Université d’Adélaïde, en Australie-Méridionale. Les recherches de Martin portent sur les systèmes agricoles écologiquement intégrés. Il dirige l’étude Glenlea Long-Term Rotation Study, la plus ancienne expérience canadienne comparant les systèmes agricoles biologiques et conventionnels, qui a fêté ses 25 ans en 2016. Il est également le fondateur du programme d’agriculture des systèmes naturels de l’Université du Manitoba, qui explore les systèmes de culture basés sur les processus naturels, en particulier l’écosystème naturel des prairies canadiennes. Martin travaille également sur des projets d’« agronomie de restauration des sols ». Son laboratoire soutient actuellement la Banque canadienne de céréales alimentaires dans ses travaux de développement de l’agriculture de conservation en Afrique de l’Est. Plus près de chez lui, Martin fait partie de Sustainable Canada Dialogues, un groupe de 60 universitaires canadiens qui proposent des solutions et des actions climatiques fondées sur des preuves. Martin et sa famille profitent de leur petite ferme, située près de Libau, au Manitoba.

Dr Sean Smukler

UCB

Le Dr Sean Smukler est professeur agrégé, président du département d’agriculture et d’environnement et directeur du Centre pour les systèmes alimentaires durables à la Faculté des systèmes fonciers et alimentaires de l’Université de Colombie-Britannique. Il dirige également le Laboratoire des paysages agricoles durables. Ses recherches portent principalement sur le développement de moyens permettant d’aider les agriculteurs à s’adapter au changement climatique et à améliorer la durabilité de leurs pratiques agricoles, en particulier en ce qui concerne les sols. Sean a obtenu un doctorat en écologie à l’Université de Californie à Davis, où il a également fait ses études de premier cycle. Il est titulaire d’une maîtrise en sols forestiers de l’Université de Washington à Seattle.