Si vous avez atterri ici parce que vous souhaitez en savoir plus sur l’achat de produits biologiques, vous êtes au bon endroit.
Soyons honnêtes : il y a tellement d’informations disponibles en ligne sur la transition vers le bio.
Le bio par rapport au régénératif, l’élevage en plein air, les produits moches… de quoi donner le tournis à quelqu’un.
C’est pourquoi nous souhaitons vous aider à démêler la surcharge d’informations et vous donner un point de départ dans votre démarche vers le bio – avec cinq changements faciles que vous pouvez effectuer pour intégrer davantage de produits biologiques dans votre vie, de manière à ne submerger ni votre budget, ni votre cerveau.
1) Commencez par la « Sale Douzaine »
La « Sale Douzaine » semblerait presque sortir d’un film de Clint Eastwood — mais en réalité, elle fait référence aux produits non biologiques contenant les niveaux les plus élevés de contamination par les pesticides.
Les chercheurs de l’Environmental Working Group (EWG) — une organisation de santé à but non lucratif — analysent les données de test sur des échantillons de fruits et légumes effectués par le Département de l’Agriculture des États-Unis (USDA). Chaque année, une liste cyclique de produits est testée par le personnel de l’USDA, qui lave, pèle ou frotte les fruits et légumes comme le feraient les consommateur⋅rice⋅s avant que la nourriture ne soit examinée pour 251 pesticides différents.
En 2023, la « Sale Douzaine » contient :
- Les fraises
- Les épinards
- Le chou frisé, les feuilles de moutarde et de colza
- Les pêches
- Les poires
- Les nectarines
- Les pommes
- Les raisins
- Les poivrons doux et piments forts
- Les cerises
- Les bleuets
- Les haricots verts
Cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas ou ne devriez pas acheter des versions non biologiques de ces fruits et légumes, mais simplement que si vous recherchez un changement facile, envisagez de remplacer un (ou plusieurs) produit des « douze sales » par leur équivalent biologique.
2) Soutenez votre marché de producteur⋅rice⋅s local
De nombreuses villes organisent des marchés de producteurs hebdomadaires, où les agriculteur⋅rice⋅s locaux — ainsi que d’autres petites entreprises — vendent leurs produits directement aux consommateur⋅rice⋅s.
Les produits vendus sur les marchés de producteur⋅rice⋅s sont souvent moins chers, car les agriculteur⋅rice⋅s vendent directement aux consommateur⋅rice⋅s, ce qui signifie qu’il n’y a pas de majoration. De plus, visiter les marchés de producteur⋅rice⋅s peut vous donner une meilleure idée de ce qui est de saison — et de ce s’en vient — afin que vous puissiez adapter vos menus.
Vous ne savez pas s’il y a un marché de producteur⋅rice⋅s près de chez vous ? De nombreuses provinces et territoires ont établi leurs propres répertoires, alors essayez de taper « marché de producteur près du [code postal] » ou « marché de producteurs à [ville] » dans votre moteur de recherche et voyez ce qui apparaît !
3) Essayez une ASC
Non, ce n’est pas une nouvelle tendance bien-être ou une énième mode alimentaire de niche.
ASC signifie Agriculture Soutenue par la Communauté, ce qui permet au public de soutenir les agriculteur⋅rice⋅s en achetant une part (ou une demi-part, ou une part bimensuelle) de la récolte — soit auprès d’une exploitation individuelle, soit d’un groupe d’exploitations — au début de la saison de pousse.
En échange de l’achat d’une part, les membres de l’ASC reçoivent des livraisons de produits frais tout au long de la saison de croissance. De nombreuses ASC fournissent également à leurs membres des surprises dans leurs paniers, comme l’ajout occasionnel de fruits ou de produits respectueux de l’environnement de leurs partenaires.
Pour trouver une ASC près de chez vous, consultez notre liste répertoire.
4) Mangez de saison
Les prix des produits biologiques varient souvent en fonction de la saison. En adaptant vos repas à ce qui est de saison — ou en remplaçant les ingrédients d’une recette pour des ingrédients de saison — vous pouvez économiser de l’argent, et vous pourriez même découvrir une nouvelle version d’une de vos recettes préférées.
De plus, en faisant vos courses en fonction des offres saisonnières, vous contribuerez à réduire votre empreinte carbone et vous vous assurerez de manger local. Lorsque les produits biologiques sont vendus hors saison, ils sont souvent importés au Canada depuis un autre pays — ce qui signifie que l’impact environnemental est beaucoup plus élevé que si vous achetez des produits locaux et de saison.
La mise en conserve, la préservation et la congélation des produits biologiques de saison sont également d’excellentes façons de prolonger la saison !
5) Profitez des promotions
Les produits biologiques sont souvent en promotion, tout comme les produits non biologiques.
Vérifiez les soldes ou les coupons dans votre épicerie locale. Les épiceries proposent également parfois des offres groupées — 2 pour 1, achetez un et obtenez-en un gratuit, etc. — alors achetez en gros lorsque ces offres sont disponibles. Certaines épiceries réduisent également les prix des produits frais en fin de journée, alors passez peu de temps avant la fermeture du magasin et vous pourriez faire une bonne affaire.
Enfin, de nombreuses épiceries en vrac ou magasins de vente en gros comme Costco ont commencé à proposer du bio, alors gardez un œil sur les produits biologiques — même dans des endroits comme le rayon des produits surgelés !
6) Personne n’est parfait (sauf Mary Poppins)
Nous vous avons promis cinq conseils, mais en voici un sixième en bonus — ne cherchez pas à être parfait⋅e.
Si vous avez un budget strict ou si vous vivez dans un endroit où il est difficile de trouver des options biologiques (et que vous n’avez pas accès à une voiture ou à un transport public fiable), il est important de ne pas stresser à l’idée de ne pas manger 100% bio.
Même en apportant de petits changements à votre alimentation et à vos habitudes d’achat, vous pouvez avoir un impact significatif — à la fois pour les agriculteur⋅rice⋅s locaux et pour l’environnement !